LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

vendredi 22 mai 2015

Auprès de mon arbre je vivais heureux, j’aurais jamais dû le quitter des yeux …


par – Maurice SEBBAH

Le centre de loisirs « Ambroize Croizat », bien communal situé juste en face de chez moi rue Jean Jaurès,
vient d’être aliéné par le Conseil municipal romainvillois (les élus Front de Gauche ont bien entendu voté
contre), à un promoteur qui sévit sur la ville pour réaliser à la place une opération très juteuse.
C’est malheureusement son droit, et une fois de plus la maire Valls ne s’en est pas privée.
Cependant, existe à cet emplacement –angle des rues Jean Jaurès et Jules Ferry- un magnifique et grandiose
marronnier d’une bonne vingtaine de mètres de hauteur, auquel les bétonneurs et l’équipe qui sévit à la mairie
(avec en son sein des élus soit-disant écolos), font courir le risque majeur d’abattage dans les prochaines semaines.
Renseignements pris auprès d’amis écologistes (ça existe, mais pas au 4, rue de Paris !), on pourrait peut-être
contrer les prédateurs si le 46 rue Jean Jaurès est compris au périmètre du site classé autour du cinéma Le Trianon.
Dans ce cas, les Bâtiments de France devraient délivrer (ou pas) une autorisation. Il existe certainement des armes
juridiques - plus ou moins adaptées vu la différence de vitesse entre le juridique et les pelles des démolisseurs.
Pourrait-on pour le moins obliger le promoteur et ses soutiens municipaux à revoir leur copie en préservant cette
merveille naturelle et à l’inscrire dans leur projet bétonnier ?
Peut-on, les larmes aux yeux, nous sommer de partir en guerre contre la déforestation en Amazonie ou en Indonésie,
et nous prier de regarder ailleurs quand un crime se prépare en milieu urbain d’habitation dense, et de surcroît au pied
d’immeubles HLM ?
A combien du mètre carré seront vendus ces appartements ? Au fait, il paraît que l’architecte a prévu des plantations sur
le toit de l’immeuble … (si, si, c’est très à la mode actuellement chez nos charlots de la mairie).
J’espère quant à moi, qu’ils n’auront pas le culot de nommer ce bâtiment « Résidence Ambroize Croizat » :
on n’arrête pas le progrès !


mercredi 13 mai 2015

Cuba : "La France doit agir pour la levée immédiate du Blocus qui frappe Cuba"


La visite du président de la République François Hollande à Cuba marque un moment fort, un geste politique de grande importance dans les relations entre la France et Cuba. Elle ouvre un large éventail de possibilités de coopération dans des domaines différents. Cette coopération, qui concerne les échanges universitaires, le domaine scientifique et de la recherche et la possibilité d'investissements, peut sur le plan politique se traduire par des convergences nouvelles avec Cuba et avec les pays de l'Amérique latine.

La sécurité internationale, la lutte contre les inégalités, le développement durable et le changement climatique ont été mentionnés par François Hollande comme champs possibles de travail commun. Une telle convergence implique de renoncer au recours à la force et de favoriser la résolution politique et diplomatique des conflits, ainsi qu'une action déterminée en faveur de la justice sociale et de la protection de la planète ainsi que la reconnaissance des responsabilités des grandes puissances industrialisées.

Cette visite aurait malgré tout pu avoir une portée bien plus importante si elle avait eu lieu avant le 17 décembre, date de l'annonce de la reprise des relations entre Cuba et les États-Unis.

La France aurait pu ainsi montrer son attachement à l'indépendance et au respect du modèle choisi par Cuba que le président français met en valeur aujourd'hui.

François Hollande a fait à La Havane une promesse : celle de faire de la France une « alliée fidèle » de Cuba. C'est une promesse qu'il peut honorer en agissant maintenant avec détermination en faveur de la levée immédiate effective du blocus qui frappe Cuba depuis un demi-siècle – position prise par la France depuis 1992.

François Hollande va t-il honorer cette promesse ou la France va-t-elle accommoder sa conduite en fonction de son principal allié, les États-Unis comme elle l'a fait devant les sanctions imposées par Washington contre la Banque BNP-Paribas pour ses liens d'affaires avec Cuba. Dans cette affaire, qui date de moins d'un an, la banque française a accepté de payer plus de 6 milliards d'euros de pénalités sans la moindre protestation des autorités françaises.

La position commune adoptée par l'UE en 1996 qui conditionne toute coopération avec Cuba reste en vigueur encore aujourd'hui malgré la volonté de la France d'instaurer un dialogue politique et de coopération entre Cuba et l'Union européenne.

Le Président de la République doit exiger l'annulation de cette mesure anachronique qui nuit aux bonnes relations avec Cuba.


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