LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

vendredi 28 mars 2014

Panneaux électoraux...suite !


Mercredi matin, nous avions sur ce site dit notre étonnement de ne voir numérotés que deux panneaux, alors que 3 listes sont en présence au second tour. Nous avions, sans agressivité, invité madame le Maire à respecter la légalité, car il s'agissait d'un manquement grave à la démocratie et à l'égalité de traitement entre les listes en présence. Notre intervention n'a pas été sans effet puisque les services de la municipalité ont accolé le numéro trois sur le panneau de la liste de Sofia DAUVERGNE. C'est heureux. Mais nous ne sommes pas dupes, cela ne devait rien au hasard.

jeudi 27 mars 2014

Ne cédez pas aux promesses de...l'équipe sortante !



Dans un de ses écrits l’équipe municipale sortante invite nos concitoyens « à ne pas céder aux promesses des uns et des autres ». À qui peut s’adresser cet appel sinon à la majorité municipale à la tête de laquelle se trouve madame VALLS depuis 16 ans. Il est toujours instructif de jeter un œil dans le rétroviseur. Nous l’avons fait.

…En 2008 il était promis de créer un « pôle santé aux Bas Pays avec une crèche et une unité de soins pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ». Non seulement les engagements ne sont pas tenus, mais en 2014 il n’est plus question de crèche et d’unité pour les personnes concernées par la maladie d’Alzheimer.

…« En 2008, il était question de « s’inscrire dans des actions de coopération décentralisée ». C’est silence radio en 2014.

…On promettait en 2008 « la création de 6000 emplois ». En 2014 le nombre de personnes privées d’emploi explose, et c’est surtout de la suppression d’emplois dont on pourrait parler avec la fermeture de PANOTEL, la suppression des 200 derniers emplois à SANOFI, et les effectifs de BIOTECH passés de 600 à moins de 400.

…« Susciter l’implantation d’activités en relation avec l’hôpital intercommunal de Montreuil », était un autre engagement. En 2014 on fait le tour de force de ne même pas citer le CHI André Grégoire, alors que chacun sait le rôle qu’il joue en matière de santé publique et les dangers qui continuent de peser sur son avenir.

…Instaurer un agenda 21 pour une ville éco-responsable était un autre engagement. Il n’est plus évoqué.

" …Exiger sur Romainville un commissariat de police doté de brigades d’interventions de quartier". En 2014 cette exigence n’est plus d’actualité. Ce qui était vrai avec un gouvernement de droite ne le serait-il plus avec un gouvernement socialiste ? Que vaut l’engagement de développer le service public dans ces conditions ?

…Créer des aires de sport et de loisirs sur l’espace de la couverture de l’A3 ». Dans le cadre de l’opération immobilière qui semble connaître, on peut le comprendre, des difficultés de commercialisation il n’est plus question que d’un espace vert.  C’est le bon sens et on se demande encore comment on a pu promettre des aires de sport sur cet espace.

« …Engager le renouveau des conseils de quartier ». Ils ont purement et simplement disparu.

…Nous pourrions poursuivre l’énumération, mais nous avons gardé le plus savoureux pour la fin. Le projet 2014 de l’équipe sortante  s’engage « à mettre en place un conseil local de jeunes ». nous vous donnons connaissance de ce qui était écrit en 2001 à ce sujet : « Le Conseil local de la jeunesse sera renforcé dans sa composition et ses prérogatives ». On nous promet sa mise en place…13 ans après.

…Concernant la base de loisirs dans le projet 2008-2014 de la majorité sortante nous pouvions lire : « Accompagner autour de la base de loisirs l’artisanat et l’emploi local ». Cette fois, plus prudemment il est écrit : « ouverture du tiers de la Base de Loisirs de la Corniche des Forts ». Mais lisez attentivement ce qui était promis en 2001, nous citons : « C’est une fierté légitime d’accueillir un tel projet. En outre, c’est bien évidemment l’occasion d’un développement économique et d’activités, soit directement induites par la base, soit indirectement. MAIS C’EST UNE SOURCE D’INQUIÉTUDE : DES QUESTIONS SE POSENT EN MATIÈRE DE FLUX DES VISITEURS, LA SÉCURITÉ, LA CIRCULATION, LE STATIONNEMENT… PARMI LES PROPOSITIONS À L’ÉTUDE, QU’IL FAUDRA SOUMETTRE À LA CONCERTATION PUBLIQUE ET AFFINER, FIGURE L’HYPOTHÈSE D’UN PARC DE STATIONNEMENT EN SOUS SOL PRIS DANS L’ÉPAISSEUR DE LA BUTTE, AMÉNAGÉ DANS LES VIDES LAISSÉS PAR LES ANCIENNES CARRIÈRES ». 

Voilà les écrits de celles et ceux qui en 2014, 13 ans après appellent les Romainvillois à ne pas céder aux promesses des uns et des autres. On sait après ce bref rappel à qui s’adresse cette intimation


lundi 24 mars 2014

Romainville : résultats du premier tour des élections municipales

13614 inscrits
6363 votants
53,26% d'abstention
225 blanc/nuls
6138 exprimes

Corinne VALLS PS, eelv : 43,12%
Sofia DAUVERGNE FDG : 25,81%
Florian FAVIER UMP , 19,6%
Olivier TRIPELON Lutte ouvrière : 3,34%
Karim AMAZOUZ Prg : 8,13%

mercredi 19 mars 2014

Qu'entend-t-on par mixité sociale ?



Pour certains, assurer la mixité sociale c'est rééquilibrer une ville comme Romainville qui, à leurs yeux, a construit trop de logements sociaux. Et donc il faut se dépêcher de bâtir des centaines d'appartements en accession à la propriété.
D'abord, il faut qu'on s'entende bien sur le terme "logement social". À Romainville ce fut et c'est encore le seul moyen de se loger pour le plus grand nombre de nos concitoyens. Et les logements HLM abritent depuis toujours une population de toutes conditions sociales (pour peu qu'on n'en chasse pas les couches moyennes à coup de surloyer !)

Dans ces temps de pénurie de logements, soigneusement entretenue par les gouvernements successifs, on voudrait nous faire croire qu'il n'y aurait aujourd'hui plus que deux catégories de demandeurs : "les riches", qui peuvent acquérir un appartement et "le pauvres" obligés d'attendre désespérément une attribution.
Quelle drôle de vision des choses !
Entre les deux, il y a des milliers de gens qui veulent simplement se loger, qui sont prêts à payer pour cela un loyer raisonnable et qui n'envisagent pas de faire partie de cette "France des propriétaires" si chère à la droite et si lucrative pour les sociétés immobilières !

C'est pour cela qu'ici à Romainville, il faut répondre d'urgence à ce besoin vital de logements locatifs, notamment pour nos jeunes, pour nos enfants.
Appelons çà comme on voudra : "HLM", "logement social", "logement intermédiaire", mais qu'ils prennent place dans chaque opération immobilière. À raison de 30%, pourquoi pas, si on veut rattraper le temps perdu !

À dimanche !

UN ANCIEN DE "CACHIN"

mardi 18 mars 2014

A Romainville, c'est la fête de l'immobilier...Mais pas pour tout le monde !



Le journal « Le Parisien » de ce matin consacre un long article sur les difficultés rencontrées par l’opticienne et la responsable du salon de thé installées allée du Belvédère dans le programme immobilier du Boulevard Paul Vaillant -Couturier. L’ex-patronne du salon de thé « Chez les Alsaciennes » a décidé de saisir la justice. Elle explique comment elle a été dupée par les annonces alléchantes du promoteur en immobilier commercial FIMINCO. Très vite les dettes s’accumulent et impossible de verser le moindre loyer au bailleur. Neuf mois après l’ouverture c’est la faillite. « Quand nous avons vendu le projet sur plan, explique-t-elle, le promoteur nous a dit que la base de loisirs ouvrirait en 2013 et que plusieurs autres commerces comme un coiffeur, une pharmacie,  ou encore un monoprix allait s’installer en même temps. Pour nous c’était l’assurance d’avoir une clientèle régulière ». Qu’en est-il aujourd’hui. Il n’y a pas de base de loisirs. Les locaux commerciaux ne trouvent pas preneurs. Les aménagements qui apparaissaient sur les plans n’ont jamais vu le jour.

Cet épisode vient malheureusement confirmer ce que nous ne cessons de dire sur ce site depuis quelques années. L’équipe municipale sortante peut continuer à s’en défendre, mais c’est un fait indiscutable, les promoteurs immobiliers font la pluie et le beau temps dans notre ville pour satisfaire leurs seuls appétits. C’est une réalité, les arguments de vente s’apparentent à de la publicité mensongère. Des preuves en voilà : D’abord, une précision d’importance, FIMINCO n’est pas seulement l’opérateur de l’opération MONOPRIX il est aussi celui qui porte le projet du « GRAND SÉGUR ». Oui c’est bien ce promoteur qui a assigné au tribunal administratif l’Association pour la Sauvegarde du Village de Romainville, coupable d’avoir dénoncé une opération qui défigurait le cœur historique de notre ville. Sans succès. Bien au contraire, puisque le tribunal administratif a donné raison à l’ASVR  jugeant illégaux et annulant les permis de construire initial et modificatif accordés par la Maire de Romainville, en juillet 2012 et juillet 2013. Cependant l’ASVR fait toujours l’objet d’une assignation devant le Tribunal de Grande Instance pour recours abusif avec une demande de dommages et intérêts s’élevant à 5 millions d’euros. C’est le monde à l’envers.

Mais regardons de plus près la publicité faite autour du « GRAND SÉGUR » publiée par ce promoteur peu regardant sur les procédés utilisés pour faire de l’argent, nous citons :

BIEN VIVRE ET LOISIRS
 
·       UNE BASE DE LOISIRS DE 64 ha,
« La Corniche des forts » proposera,
Notamment, la Maison de la Nature
(exposition, médiathèque, atelier) et ses jardins
Aménagés en ferme pédagogique, un mur
D’escalade, un parcours VTT, in musée du plâtre,
Un centre équestre
·       QUATRE COMPLEXES DE SPORTS ET DE DANSE


Voilà quels sont les agissements de ce promoteur dont le président nie les faits dans son interview de ce matin. ET EN FORME  D'APOTHÉOSE, DU 14 MARS AU 14 AVRIL C’EST LA FÊTE DE L’IMMOBILIER À ROMAINVILLE, MAIS CETTE FOIS À L’INITIATIVE DE LA COGÉDIM. 

lundi 17 mars 2014

L'équipe sortante décide de faire voter le budget 2014 quatre jours avant le premier tour !


Nous avons à plusieurs reprises évoqué sur ce site le grave déficit dont souffre notre ville en matière de démocratie locale. Quel écart entre les engagements énoncés en 2001 et la triste réalité vécue aujourd’hui. Comme on le dit souvent les paroles s’envolent mais les écrits restent. Nous vous livrons donc quelques uns des engagements qui étaient ceux énoncés en 2001 : 

« les candidats… s’engagent à associer pleinement les habitants aux décisions relatives à l’élaboration, à la gestion, au contrôle et à l’animation de toutes les parties du contrat communal. Les habitants de Romainville auront, tout au long de la mandature, la possibilité d’interpeller leurs élus sur le respect de ce contrat…IL FAUT AUSSI DÉMOCRATISER LE CONSEIL MUNICIPAL. Nous proposons d’informer plus complètement les élus sur les dossiers abordés et les décisions prises, d’établir un règlement intérieur au conseil municipal qui permette un fonctionnement encore plus démocratique de l’assemblée locale…Les commissions municipales seront ouvertes à tous ceux qui souhaitent s’engager dans un travail durable avec l’équipe municipale. Le rapport d’activité de chaque commission sera présenté au Conseil municipal une fois par an. Des comptes rendus réguliers de leur travaux seront publiés dans la presse municipale…Des conseils de quartiers devront permettre la pleine participation de toutes et tous quel que soient leur âge… Les jeunes sont en droit de formuler des projets et la collectivité doit y répondre. Les jeunes se voient encore trop souvent confisquer la parole. Une attention particulière doit être portée à leurs aspirations. Le Conseil local de la jeunesse sera renforcé dans sa composition et ses prérogatives. Il disposera d’un budget dédié qu’il pourra gérer en toute autonomie… »

En 2007 comme en 2008, les mêmes promesses ont été réitérées. Mais les commissions municipales n’existent plus depuis belle lurette. Les Conseils de quartier ont vécu. Le Conseil municipal n’est qu’une simple chambre d’enregistrement. Le magazine municipal ne comporte même pas un courrier des lecteurs. Aucun compte rendu des débats du Conseil municipal n’a été publié. La mise en place des rythmes scolaires a été menée au pas de charge. Tout est déjà ficelé lorsque les cabinets d’architectes viennent présenter leurs projets d’aménagement. La concertation annoncée se résume à leur validation en l’état.

Les sommets viennent cependant d’être atteints dans la caricature avec la décision de l’équipe sortante de convoquer un Conseil municipal le mercredi 19 mars pour faire voter le budget 2014. Oui vous avez bien lu : 4 JOURS AVANT LE PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES. UNE PREMIÈRE EN FRANCE. Quel mépris à l’égard des électrices et des électeurs à qui revient le droit de désigner par leur vote les élu-e-s qui auront la charge de diriger les affaires de la commune.


Ce nouvel épisode souligne combien il est nécessaire de changer la donne pour que les habitants de notre ville soient enfin considérés comme des citoyens à part entière.

vendredi 14 mars 2014

Marché, commerces, suite...!


Nous publions la réaction d'un citoyen, à la suite de l'article paru sur notre site le 8 mars dernier.

"Je voudrais revenir sur  l'article du 8 mars dans lequel vous évoquez l'urbanisme dans notre ville. J'ai constaté, pour ma part,  que le marché du Centre, le Monoprix, Leader Price, et plus généralement le commerce à Romainville, sont des sujets qui alimentent les conversations dans notre ville. Et c'est bien naturel parce que le commerce et les commerçants, qu'il ne faut pas oublier, contribuent grandement à l'animation de notre commune;

Que serait devenue Les Lilas sans son artère commerciale ! Certains ajouterons : sans sa station de métro ! Romainville n'a pas eu ce bonheur. Nos boutiques se sont retrouvées dispersées au gré de l'évolution de la cité et les tentatives d'implantation de locaux commerciaux au rez-de-chaussée des immeubles, récemment construits, ne connaissent pas un grand succès. Demeurent aujourd'hui notre "cher magasin" et les petites échoppes de nos quartiers (parfois en péril) mais si utiles.

Quant au devenir de la place du 19 mars, j'ai l'impression que la question des commerces n'a pas été suffisamment réfléchie par les urbanistes. Je pense qu'en déplaçant le marché on a pris le risque de le voir se réduire, s'atrophier et de ne plus être cette attraction essentielle qu'il est pour la population.

L'implantation envisagée des nouveaux commerces n'aura une chance de réussir que si elle vient en complémentarité de ceux existants, à condition que ces derniers ne se retrouvent pas relégués aux alentours de la nouvelle place.

On est bien d'accord, il ne s'agit pas de refuser tout progrès, de rester attaché à une image de la ville à laquelle nous nous sommes habitués, mais d'attirer l'attention sur l'importance de cette place du marché. Elles est le véritable coeur géographique de la commune. Et, au moins trois fois par semaine, elles devient un haut lieu de rencontre, d'échange, en un mot de sociabilité. Elle est aussi, et j'ai pu le constater ce dimanche matin (élections obligent) un haut lieu de citoyenneté, de démocratie".

mardi 11 mars 2014

Le clientélisme : Qu'est-ce que c'est exactement ?


En ces temps de campagne municipale, il est beaucoup question dans les médias de « clientélisme ». Nous croyons bon d’éclairer nos lectrices et nos lecteurs sur ce que l’on entend par là. En politique le clientélisme est clairement défini comme étant un engagement entre un citoyen et un élu, chacun étant bien identifié par l’autre. Les élu-e-s octroient un certain nombre de biens et de services en échange d’un soutien politique. Cependant, ces pratiques restent des échanges plus ou moins tacites puisque les élu-e-s ne peuvent pas contrôler le vote des citoyens auxquels elles, ils ont rendu service. C’est un peu « la justice pour tous, la faveur pour mes ami-e-s ».

La pratique du clientélisme revient à préparer la prochaine campagne électorale. Le plus simple consiste en un pacte humain sérieux basé sur la parole donnée ou le service rendu par l’élu(e) qui doit se payer comptant. L’offre classique étant entendue ou sous-entendue : « Au moment de l’élection, tu votes pour moi car tu connais le service que je t’ai rendu, à toi, à ta famille, à ton association ».

Parmi les biens les plus fréquemment utilisés à des fins clientélistes on trouve :
  • Les emplois dans les collectivités locales. Ce sont en général des emplois publics peu qualifiés.
  • Le logement social, autre grande ressource et moyen d’action, avec l’attribution d’un certain nombre d’appartements dans le parc social.
  • Les tolérances sur l’utilisation de l’espace, notamment concernant les permis de construire.
  • Les places en crèche
  • Les subventions octroyées à des associations.
Les politiques clientélistes s’adressent prioritairement aux classes pauvres et démunies. Face à un système administratif qu’elles comprennent mal, il n’est pas surprenant que les systèmes clientélistes s’appuient sur des personnes dans un besoin social urgent. Il faut reconnaître au système clientéliste sa capacité à prendre en compte les besoins des nouveaux arrivants. Entrer dans une relation d’échange -service contre soutien politique - est une forme d’intégration politique. Alors que la distribution de logements ou d’emplois concerne plutôt les plus pauvres, la distribution de subventions permet d’atteindre d’autres catégories.
Dans tous les cas, à chacun d’entretenir ou de développer sa clientèle et les mandats seront bien gardés.

Pour que cela fonctionne, les échanges purement clientélistes doivent être des faveurs personnalisées et distillées : «  toi tu auras ce que tu me demandes parce que je le veux bien ». L’idéal est que ces attributions soient arbitraires et noyées dans une gestion des services publics la plus opaque possible, à la limite de la légalité. Parfois les commissions d’attribution sont bidon ou inexistantes.


Le lien entre le clientélisme et la politique existe mais le premier est la négation de l’autre. Les pratiques clientélistes se moquent des projets et des programmes. L’engagement du citoyen « clientélaire » ne repose donc ni sur un contenu ni sur des perspectives d’avenir. Le clientélisme repose sur un échange entre élus et électeurs. La quête de l’électeur c’est la base de la démocratie. Et le suffrage ne va pas forcément au meilleur, après un intense débat d’idées. Non il faut mouiller la chemise, il faut aller voir les gens, il faut s’intéresser à ce qu’ils vous disent et ce qu’ils vous disent n’est pas nécessairement ce que vous avez envie de leur dire. De ce fait combattre le clientélisme ne doit pas conduire à remettre en cause la démocratie. S’occuper des gens n’est jamais dégradant. Et cela n’est pas en soi du clientélisme.

A propos de la base de plein air et de loisirs et du château !



Nombre de nos concitoyens se posent des questions bien légitimes à ce sujet. Il est vrai que l'ouverture de cette base a été si souvent annoncée...Aujourd'hui les Romainvillois doivent se contenter du résultat des travaux dit "anticipés" (qui étaient plutôt périphériques) c'est à dire : l'aménagement du square de l'église, la création de jardins familiaux (privés !) et un agrandissement du parc communal vers la rue du parc à Noisy-le-Sec. Et surtout ils doivent se contenter des deux parcs, départemental et communal.

Pourquoi en sommes-nous arrivés là, près de 20 ans après la décision de créer un tel équipement ?Tentons quelques réponses, plutôt sous la forme d'interrogations et surtout avançons quelques pistes pour sortir de l'impasse. 
La région Île de France, maître d'ouvrage n'a t-elle pas sous estimé l'importance du projet et surtout la mise en sécurité des terrains (gravement sous-minés par d'anciennes carrières) ?
N'a t-elle pas, en cours de route, abandonné ce projet en n'y consacrant pas les financements nécessaires ?

Et puis l'incohérence de son contenu, avec par exemple, l'idée saugrenue d'édifier un belvédère, n'a certainement pas arrangé les choses !

Alors que faire ? Surtout ne pas faire de promesses qu'on sait ne pas pouvoir tenir. C'est malheureusement le cas depuis 2001 où la base de loisirs nous est annoncée pour demain à la veille de chaque échéance municipale. Dans cette affaire seuls les promoteurs immobiliers y trouvent leurs comptes.

Il convient d'abord de réaffirmer l'intérêt d'une telle réalisation : la création d'un vaste espace vert dans une région fortement urbanisée, accompagnée de lieux de loisirs et de culture. En ayant à l'esprit que cet équipement contribuera aussi au remembrement du territoire de la commune. Ensuite il faut redéfinir un programme réactualisé, en restant fidèle au projet initial, en tenant compte aussi de l'existence d'un patrimoine naturel exceptionnel.
Donc élaborer un calendrier de réalisation par secteur, doté d'un budget adéquate. Faute de quoi la base de loisirs et de plein air restera l'arlésienne.

Quant au château, qui offre aujourd'hui un si triste spectacle (lui aussi, sans cesse promis à une restauration). Après démolition (que faire autrement ?), il pourrait être envisagé d'édifier sur le site remarquable qu'il occupe, une maison-centre de culture, reprenant par exemple, l'architecture des vestiges conservés. Ce qui valoriserait le quartier et renforcerait son caractère patrimonial (église, mairie,anciennes maisons) et lui donnerait une nouvelle animation, dont il aurait bien besoin. 

lundi 10 mars 2014

Aprés la lecture de "Romainville Actualités" : premières réactions à chaud !




Comment nous faire croire à ce projet du "Grand Paris Express" au moment où, sous l'impulsion de l'Europe, on réduit drastiquement tous les budgets publics. D'ailleurs, sans nous annoncer le coût de l'opération : plus de 30 milliards d'euros.

Au lieu de signer cette "Fabrique du Grand Paris" sans demander leur avis aux citoyens, ne faudrait-il pas mieux que nos élu-e-s actuels restent vigilants et veillent, par exemple, à ce que le prolongement de notre ligne 11 arrive dans les délais ?

Répondre aux besoins des franciliens, qui travaillent de plus en plus loin de leur domicile, en développant les transports en commun, c'est très bien; mais dans le même temps ne faudrait-il pas réindustrialiser notre région, au lieu d'assister à la disparition des entreprises, comme à Romainville (on pourrait y gagner facilement les 7 minutes évoquées dans l'article).

Et puis, arrêtez de nous servir des discours technocratiques pour nous faire avaler cette fameuse "Métropole de Paris" qui prétend  exercer à la place des communes membres leurs compétences en matière d'aménagement de l'espace, de politique de la ville, de développement et d'aménagement économique, social et culturel, de protection et de mise ne valeur de l'environnement et de la politique du cadre de vie. QUEL AVEU ! QUEL RECUL DE LA DEMOCRATIE !

Arrêtez de nous asséner des mots creux qui recoupent bien mal  la réalité que vivent nos concitoyens : "promouvoir un nouveau modèle urbain qui mise sur la mixité fonctionnelle et sociale, l'écologie urbaine et l'écoconception..."

Arrêtez cette langue de bois !

Tordre le cou à notre belle démocratie française en supprimant tous les échelons et en premier lieu, nos communes; en les plaçant entre les mains de superstructures aux ordres de l'Europe, est-ce le destin que ce gouvernement socialiste imagine pour notre région Île de France ?

UN LECTEUR, CITOYEN


L'humain d'abord !


NOUS HABITANTS DES GRANDS CHAMPS ET DU
QUARTIER DES MARES

Les grands Champs, c’est un des plus anciens quartiers pavillonnaires de Romainville. Nous y demeurons et, autant dire, que nous y sommes bien. L’histoire a planté ici des pavillons coquets ou modestes et des immeubles édifiés par l’OPHLM qui ont pris place sans heurter le voisinage.

Aujourd’hui nous sommes inquiets en voyant qu’ici, comme un peu partout à Romainville, il est envisagé de construire des immeubles imposants de 6, 7 étages ou plus. Il n’est pas interdit de faire évoluer l’urbanisme, mais il faut le faire en respectant l’urbanité.

Il nous semble que dans notre commune une seule chose compte : rentabiliser chaque mètre carré de terrain. Cela au détriment des dernières entreprises, cela au détriment des nécessaires futurs équipements municipaux qu’il faudra sans doute construire, avec l’augmentation de la population.

Ainsi une entreprise qui s’était rendue célèbre en fabriquant des articles de voyages, devenue une boulangerie industrielle, serait bientôt livrée à l’appétit d’un promoteur. L’emblématique cité des Mares subirait-elle le même sort ? 11 habitations sont inhabitées. Pourquoi ? Qu’en est-il exactement ? La clarté doit être faite.

À chaque fois, ce sont des emplois potentiels qui disparaissent, ce sont des demandeurs de logement qui perdent l’espoir d’être relogés, ce sont des services publics qui ne trouveront plus de place pour être édifiés. Déjà, on n’a pas trouvé d’autres solutions que d’installer une classe de l’école maternelle Charcot dans le bâtiment de l’école primaire.

Oui nous sommes attachés à notre quartier, à notre zone pavillonnaire qui est un peu comme la respiration de la ville. Nous ne voulons pas la voir écrasée par un urbanisme démentiel. Si rien ne change, personne n’est à l’abri de vivre un jour à l’ombre d’une de ces bâtisses qui poussent comme des champignons à Romainville.

Nous pensons qu’il est temps pour notre commune de prendre une autre orientation, qui serait décidée étroitement avec la population.
Nous voulons être consultés, écoutés et entendus.

samedi 8 mars 2014

Coeur de ville : Des engagements en matière d'aménagement, d'urbanisme et de patrimoine !


La campagne des élections municipales est un moment privilégié pour confronter les points de vue, porter un jugement sur le bilan d’une équipe sortante, et proposer des alternatives. C’est ce que nous souhaitons faire sur un sujet essentiel pour le cœur historique de notre ville.

Ces dernières années ont vu fleurir une série d’opérations immobilières qui si elles devaient voir le jour et se poursuivre le défigurerait totalement. Après celles de la rue Carnot. Deux autres sont envisagées. L’une face à l’église avec « le Grand Ségur » et l’autre rue Gabriel Husson dans un projet démesuré de 76 mètres de long. Une telle politique d’aménagement n’est pas compatible avec le respect de notre patrimoine historique. Nous proposons de :

  • Suivre les recommandations de l’architecte des bâtiments de France et à renoncer au projet du "Grand Ségur".
  • Revoir dans sa totalité le projet de la rue Gabriel Husson et renoncer à une telle densification.
  • Modifier le Plan Local d’Urbanisme, qui permet aujourd’hui aux promoteurs immobiliers de mener à bien de tels projets.
  • Décider une Opération d’amélioration de l’Habitat (OPAH)
  • Procéder à un inventaire patrimonial permettant de protéger bâtiments et habitations (fermes)
  • Donner une destination culturelle au site où se trouve le château.

Nous ne pouvons pas en matière d’aménagement et d’urbanisme faire fi de l’histoire. Il est illusoire de vouloir transformer ce qui constitue aujourd’hui le cœur historique de la ville en zone commerciale. L’exemple du Monoprix et des commerces qui l’entourent est là pour nous le rappeler.

S’agissant de l’activité commerciale celle-ci va de la place du marché à la place Carnot et rue de la République. On peut y ajouter le quartier des trois communes. Cette réalité est incontournable. C’est la raison pour laquelle, déplacer le marché est une hérésie. C’est annoncer la mort de ce qui constitue un morceau de notre patrimoine humain. Nous proposons de travailler sur un projet architectural avec le maintien du marché place du 19 mars 1962 et des commerces qui l’entourent.


Nous ne prônons pas l’immobilisme. Mais on ne prépare pas l’avenir en ignorant son passé. Préserver le cœur historique de Romainville est l’affaire de tous, des plus anciens habitants comme des nouveaux à qui nous souhaitons la bienvenue.

mercredi 5 mars 2014

Vu à la téloche !


Lundi 3 mars, France 2, le journal de 20 heures de David Pujadas.

Le sujet : Où trouver les 50 milliards d'économies décidées par le gouvernement ?

Nous attendions un reportage dans une banque Suisse ou luxembourgeoise ou encore dans un paradis fiscal...Non vous n'y êtes pas ! Non, nous nous retrouvons dans une clinique d'accouchement pour en arriver - chiffres et tableaux à l'appui - à cette conclusion stupéfiante : les mamans et leurs bébés coûtent trop cher à la Sécurité Sociale.

La démonstration, bien sûr, ne tient pas la route, mais l'idée est lancée, et comme on dit, il en restera toujours quelque chose : on doit, on peut faire des économies sur tout et partout !

In fine, il faut quand m^me apporter une conclusion au sujet et la montagne accoucha d'une souris : il faut que les mamans restent moins longtemps à la clinique (comparée à l'hôtel !), il faut que leur plateau-repas soit moins copieux.

Tout çà à quelques jours de la journée internationale de la femme, dans un pays comme la France qui se félicite de sa démographie et qui s'en réjouit. Ah quelle belle co-production Gouvernement-France 2 que voilà !

"Jour de colère"

Un micro détail !


Nous savons ce qu'est un détail, nous nous souvenons même que ce mot fut odieusement employé par un personnage peu recommandable pour qualifier un épisode tragique de la seconde guerre mondiale...

Le dictionnaire nous dit que "micro" constitue un élément qui marque la division de l'unité par un million...Bigre !

Nous nous n'avions pas l'habitude d'entendre prononcer ce mot "micro détail". Et bien c'est fait et dans la bouche du ministre des finances, monsieur MOSCOVICI, s'adressant à des journalistes de RTL.

Pour lui, incorporer dans le revenu imposable de 10,5 millions de salarié-e-s la part patronale des cotisations pour la mutuelle, et cela dès janvier 2014, c'est un "micro détail"

Encore bravo au gouvernement socialiste

"Jour de colère"

L'éditorial de l'humanité de ce jour : " Ce que femme vit "




Editorial de Jean-Emmanuel Ducoin. "Ce qui dévaste tout depuis quelques années porte un nom, l’austérité. Un poison qui mine tout le corps social et dont les femmes sont les principales victimes. Chômage, précarité à l’embauche, multiplication des formes « atypiques » d’emploi, pauvreté, inégalités salariales, etc."
Phares et balises semblent parfois manquer si cruellement au citoyen moderne parcourant la société en solitaire qu’il finit par ne plus voir ce qu’il a sous les yeux, ou alors sans références ni repères, comme une faute irrémissible. Le citoyen en question devrait néanmoins se poser une question simple : comment doit-on nommer un moment de l’histoire d’un pays où le sort des femmes, après 
avoir lentement mais réellement progressé durant 
des décennies, subit une forte stagnation pour ne pas 
dire plus ? La réponse s’impose : nous vivons un moment de régression, d’involution même, et devoir écrire ces mots donne autant le vertige qu’un goût de révolte.
Une statistique, qui n’est toutefois que la partie visible de l’iceberg, continue de nous hanter. Au travail, les femmes sont toujours victimes d’un « plafond de verre », pour reprendre la novlangue habituelle, et gagnent en moyenne 25 % de moins que les hommes. « De quoi souffres-tu ? » demandait René Char, avant d’assigner le monde : « De l’irréel intact dans le réel dévasté. » Et ce qui dévaste tout depuis quelques années porte un nom, l’austérité. Un poison qui mine tout le corps social et dont les femmes sont les principales victimes. Chômage, précarité à l’embauche, multiplication des formes « atypiques » d’emploi, pauvreté, inégalités salariales, etc. Selon un rapport du Conseil économique, social et environnemental (Cese), « l’essentiel de 
la hausse de l’emploi des femmes » durant les trente dernières années « est dû à 
celle de l’emploi à temps partiel ». Les chiffres expriment 
la vraie vie et les difficultés qui en découlent : plus 
de 30 % des femmes salariées travaillent à temps partiel, seuls 6 % des hommes sont dans cette situation. Entre 1980 et 2010, la part des femmes qui travaillent à temps partiel a doublé, passant de 15 % à plus de 30 % !
Les politiques d’austérité généralisée, 
qui, dans toute l’Europe, consistent à atomiser les « conquis » sociaux, les services publics et les systèmes de protection sociale de la santé ou de la petite enfance, ne visent qu’au morcellement du marché du travail, adaptable à l’économie libérale, jusqu’à transformer l’emploi et les salaires en variable d’ajustement. Le but ? Une main-d’œuvre corvéable et soumise. Peu importe 
s’il s’agit de femmes, déjà frappées de toutes les inégalités. Car au foyer ce n’est pas mieux ! Malgré l’arrivée massive des femmes au travail à partir des années 1960, 
synonyme d’émancipation, le partage des tâches domestiques, assumées à 80 % par les femmes, reste totalement inégalitaire au sein du couple. Messieurs, 
lisez ceci : une femme vivant en couple et mère d’un 
ou plusieurs enfants réalise trente-quatre heures de travail domestique hebdomadaire, soit l’équivalent d’un temps de travail rémunéré moyen d’un homme… Enlevez 
donc les femmes de la vie sociale, des quartiers populaires par exemple, là où se trouve le cœur vivant de la société française, et vous assisterez à la fin immédiate 
d’une certaine idée de l’humanité et de la solidarité 
au jour le jour.
Quand les lois du marché et de l’exploitation ordinairesuccèdent à celles de l’histoire, les fonds 
de pension au commissariat au Plan, et que triomphent compétitivité, concurrence, rentabilité et profit, rajouter l’« égalité », même pour les femmes, tient encore 
de la provocation. Un sondage récent nous informe 
qu’un Français sur quatre pense qu’il faut « privilégier l’emploi masculin en temps de crise ». Pas de doute, 
la révolution reste à faire.

mardi 4 mars 2014

Projets municipaux alléchants ! Mais si on parlait des moyens de leur réalisation ?



Nous avons déjà évoqué sur ce site les projets de l’actuelle majorité municipale. Projets alléchants qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux promesses faites en 2008. Mais nous souhaitons traiter d’une autre question  avec ce billet. Comment imaginer leur réalisation dans le cadre de la politique qui est celle du gouvernement actuel ? L’objectif annoncé par le Président de la république peut se résumer en une formule : « Priorité eu pacte de responsabilité », autrement dit un nouveau cadeau de 30 milliards d’euros accordé aux entreprises au nom de l’emploi. C’est l’aile gauche du Parti socialiste qui pour la première fois fait front commun pour contester ce choix indiquant que « depuis 20 ans des centaines de milliards d’euros, d’aides et d’exonérations, de subventions ont été distribuées aux entreprises sans effet sur l’emploi, alors que dans le même temps les firmes allemandes ont réduit leur taux de dividendes versés aux actionnaires de 10%, leurs homologues français les augmentant de 50% dans la même période.

Mais où trouver les 50 milliards d’euros d’économies d’ici la fin du quinquennat pour financer ce somptueux cadeau ? Un début de réponse se profile. Le gouvernement s’apprête à réduire fortement les subventions versées aux collectivités territoriales. Entre le début et la fin du quinquennat on parle sérieusement d’une baisse des dotations versées par l’Etat d’une dizaine de milliards d’euros. Précisons au passage pour mesurer la gravité d’une telle disposition que les dotations de l’État s’élèvent à 27% des recettes des collectivités locales.

Le calendrier des économies se précise. Alors qu’une baisse des dotations de 3 milliards étalée sur 2014 est déjà actée, le gouvernement réclamerait aux élus locaux un effort supplémentaire de 7 Mds€ entre 2015 et 2017. Plus précisément, un nouveau tour de vis d’un montant de 1, 5 Mds€ interviendrait en 2015. 3 Mds€ de dotations seraient ensuite supprimés en 2016 ainsi qu’en 2017. Aucun démenti n’est venu de Matignon. Et pourtant à 3 semaines du premier tour des élections municipales. LE PROJET GOUVERNEMENTAL REVIENDRAIT À BAISSER DE 10% EN QUATRE ANS LES DOTATIONS DE FONCTIONNEMENT ET D’INVESTISSEMENT. UN EFFORT SANS PRÉCÉDENT. Deux choix vont donc se présenter aux élu-e-s locaux. Augmenter la pression fiscale, recourir à l’emprunt, ou bien plus sûrement donner un coup de frein énorme à l’investissement public.

Alors une question se trouve posée. Comment réaliser les prestigieuses promesses de l’actuelle majorité municipale qui approuve sans sourciller la politique mise en œuvre par l’actuel gouvernement ? Et pour cause puisque notre député et président de l’Assemblée nationale n’est autre que Claude Bartolone et Corinne Valls, sa suppléante.

Une réponse précise doit être apportée aux habitants de notre ville. Celle-ci conditionne le choix qu’ils auront à faire les 23 et 30 mars prochains.

Cette politique d’austérité conduira inévitablement à la baisse de l’investissement, du pouvoir d’achat, à davantage de chômage et de précarité et à une hausse des déficits qu’elle prétend combattre. Faut-il rappeler. Au nom de l’emploi nous avons 20 ans de  politiques de réduction des cotisations patronales avec 250Mds€ de cadeaux. C’est l’échec.


Pour notre part nous estimons qu’il est temps de prendre un autre chemin. Celui d’une politique de gauche qui alliera justice fiscale et sociale, nouveau modèle productif, transition écologique et renouveau démocratique. Il est temps de remettre à plat toutes les exonérations fiscales et de cotisations sociales avant tout nouveau cadeau. Il est temps de mettre fin aux licenciements boursiers. Il est temps de mobiliser le crédit bancaire à taux réduit, voire nul, pour financer la relance d’activités utiles en matière d’emploi. Loin de nous éloigner de l’échéance municipale les réponses à ces questions conditionnent la validité des promesses énoncées.


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