LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

lundi 4 avril 2011

Le débat, rien que le débat mais tout le débat !

Sans doute déçu par les résultats du récent scrutin, monsieur Champion a perdu toute mesure. Pour notre part nous ne nous placerons pas sur le terrain qu’il a choisi, celui de l’agressivité et de l’outrance. Nous ne sommes pas en guerre. Par contre il n’y a pas de démocratie sans opposition, fût-elle de gauche, et sans débat contradictoire. Mais revenons au nécessaire échange d’arguments. Quel rôle devrait être celui d’une collectivité territoriale aujourd’hui ? Les habitants de notre ville n’attendent pas de leurs élus « qu’ils les guident et les gouvernent » comme l’a indiqué monsieur le président de l’OPH au dernier conseil municipal. Ne faudrait-il pas parler davantage de partage des pouvoirs ? Les habitants de notre ville aspirent avant tout à être entendus et associés aux décisions. Qui pourrait croire, par ailleurs, que les élus locaux auraient la possibilité de « donner à nos concitoyens les moyens de leur réussite » ? Qu’on nous permette également de revenir sur l’une des affirmations de monsieur Champion. Il déclare s’adressant à Sofia Dauvergne et Chantal Guyard, nous le citons au mot à mot : « Selon elles, les impôts baissent mais ils augmentent, car la taxe d’ordures ménagères aurait apparu en 2004. Cela est faux, archi faux, elle était auparavant inclus dans la taxe d’habitation et les locataires la payait comme aujourd’hui ». Alors qu’en est-il ? De 1980 à 2004, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères était intégrée au foncier bâti, et non à la taxe d’habitation. Les propriétaires l’acquittaient par l’intermédiaire de celui-ci. Pour les locataires, elle était comprise dans le loyer. Mais laissons la parole à madame le Maire qui écrivait dans le journal d’informations municipales en avril 2004 : « Nous avons créé cette année la taxe sur les ordures ménagères afin que les enjeux liés à la collecte sélective et donc, à la politique environnementale, soient clairement identifiés. Cette taxe, bien évidemment, est compensée par une BAISSE DE LA TAXE FONCIÈRE, QUI DOIT, POUR LES LOCATAIRES, APPARAÎTRE SUR LEUR QUITTANCE DE LOYER ». Ce n’est donc pas archi faux. Monsieur le président de l'OPH est bien placé pour le vérifier sur les quittances de loyer adressées chaque mois aux locataires. Le taux de la taxe foncière a donc baissé et une nouvelle ligne concernant la taxe des ordures ménagères est apparue sur les feuilles d’imposition des propriétaires. Cela s’est traduit par une hausse plutôt modérée. Mais, c’est pour les locataires que la note a été salée. Ils n’ont pas vu leur loyer baisser et sur leur quittance, une nouvelle mention est apparue : « Taxe ordures ménagères ». Cela s’est traduit pour un F3 à l’amitié, par une augmentation annuelle de 120 euros, de 168,96 euros pour un F4 à la cité Maurice Thorez ou Parat. Rapportée à la taxe d’habitation qui s’élevait pour un couple dans ce même F4 à 599 euros, l’augmentation de l’impôt a donc été de 28% sur une seule année. C'est-à-dire une augmentation moyenne de 5,5% par an de 2005 à 2010. Ce n’est ni une rumeur, ni une rengaine usée. C’est une évidence.

Soyez le premier à commenter !

Enregistrer un commentaire


  ©Template Blogger Elegance by Dicas Blogger.

TOPO