LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

vendredi 30 avril 2010

Victoire, le Conseil Général maintient sa subvention de fonctionnement pour le Salon du livre et de la presse jeunesse.

Il y a quelques jours nous nous étions fait le relais de la pétition lancée par l’équipe du salon, aujourd’hui nous publions le courrier qu’ils nous ont fait parvenir.

Bonjour,

Comme vous le savez certainement, la subvention de fonctionnement du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis pour le Salon du livre et de la presse jeunesse a été maintenue.
En une semaine plus de 13.000 personnes ont signé notre appel et votre soutien a considérablement contribué à cette réussite. Nous vous en remercions sincèrement.

Cette décision nous permet donc de continuer à mener nos projets de médiations, aussi nous avons le plaisir de vous informer que notre prochain colloque "Les princes, les princesses et le sexes des anges" se tiendra les 27 et 28 mai 2010, au C.N.A.M. (75003 Paris)
Vous trouverez le programme complet de ces deux journées en cliquant sur ce lien
http://www.salon-livre-presse-jeunesse.net/pdf/programmeColloque_SLPJ93.pdf.


L'équipe du Salon

vendredi 23 avril 2010

La suppression des allocations familiales : un aveu d'échec du gouvernement

Après l’annonce du chef de l’État qui s’acharne à vouloir supprimer les allocations familiales aux familles dont les enfants sont trop absents de l’école, Nadine Morano a estimé jeudi que ce projet avait pour but de « rappeler à leurs devoirs » les parents.

Voilà un propos digne du café du commerce ! Soyons sérieux. Existe-t-il vraiment des parents qui encouragent leur enfant à déserter l’école ?

Nadine Morano le sait bien, les parents d’enfants absentéistes sont d’abord et avant tout des familles qui vivent d’autant plus difficilement cette situation, qu’elles savent l’importance de l’éducation et les conséquences d’une scolarité gâchée. Au lieu de maintenir enfoncé la tête sous l’eau des parents, le gouvernement ferait mieux de développer des moyens de suivis et d’aides aux familles afin de les aider à résoudre leurs difficultés. La sanction est d’abord et avant tout un aveu d’échec de la politique gouvernementale.

Le PCF exige du gouvernement qu’il stoppe sa casse du service public de l’éducation. Il est maintenant urgent de multiplier le nombre de personnels d’encadrement qualifiés dans les écoles, les collèges et les lycées pour apporter aux élèves et aux enseignants les moyens nécessaires pour réussir.

Parti communiste français
Paris, jeudi 22 avril 2010.

lundi 19 avril 2010

Pas de bonne réforme des retraites avec le pistolet sur la tempe !

Le conseil d’orientation des retraites a dévoilé ses prévisions à l’horizon 2050. Des chiffres reposant sur divers scénarios circulent avec un même point commun : les déficits seront gigantesques. Il s’agit de frapper l’opinion publique à coups de centaines de milliards d’euros en répétant à satiété que le plus dur est à venir !

Toute cette opération de conditionnement de masse n’a qu’un but : faire entrer aux forceps une réforme qui s’apparente à un saccage systématique des retraites au profit de la mise en place d’une retraite par capitalisation. Pour les assureurs privés, elle s’annonce déjà comme un futur Eldorado capitaliste. Le gouvernement croyant profiter des inquiétantes prévisions nous explique avec la complicité du MEDEF qu’il est urgent d’arrêter de réfléchir et qu’il faut de toute urgence en finir avec la retraite à 60 ans. Les Français ne sont pas dupes de cette manipulation. L’urgence est de trouver de nouvelles formes de financement. Créons des emplois sécurisés pour les jeunes, taxons les revenus financiers et abandonnons les exonérations de cotisations patronales.

Le débat doit être public, non bâclé. Pas de bonne réforme des retraites avec le pistolet sur la tempe !

Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF

Mercredi 14 avril 2010.

vendredi 16 avril 2010

SNCF : le gouvernement doit ouvrir les négociations sur l’ensemble des revendications

Lettre envoyée hier, par Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF et Conseiller régional d’Île-de-France, au Premier Ministre François Fillon, à propos du rôle de l’État dans le conflit social à la SNCF.

« Alors que depuis six jours des milliers de cheminots sont mobilisés, la direction fait le choix de la poursuite du conflit en conditionnant l’ouverture de négociations à l’arrêt du mouvement. Un tel refus est pour le moins surprenant dans une grande entreprise publique dont les choix stratégiques ont des conséquences directes sur la vie de l’ensemble de nos concitoyens, et en Île-de-France, des millions de Franciliens pour lesquels ce service public est indispensable.

En effet, la qualité du service et l’avenir de la SNCF elle-même sont aujourd’hui interrogés par les 22 000 emplois supprimés depuis 2002 au sein de l’entreprise et les 3700 suppressions supplémentaires programmées en 2010. La progression de la souffrance au travail dans notre société nécessite par ailleurs, dans cette entreprise comme partout en France, l’engagement d’un dialogue sérieux sur les conditions de travail des agents. Enfin, vous conviendrez que le choix de la direction de la SNCF de restreindre la part de ses moyens consacrés au fret ferroviaire va à l’encontre de la nécessaire réponse à apporter au défi posé par la crise environnementale actuelle.

En portant des propositions sur l’emploi, les conditions de travail et le fret ferroviaire, les cheminots visent la défense et la promotion du service public.

Des milliers d’usagers attendent eux aussi l’ouverture immédiate de négociations. Le règlement de ce conflit relève de l’intérêt de la population et de la SNCF.

Aussi, je vous demande, Monsieur le Premier Ministre, de bien vouloir vous prononcer en faveur de l’ouverture, sans aucun préalable, de négociations sur l’ensemble des revendications des agents en grève. »

Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF

Paris, le 13 avril 2010.

jeudi 15 avril 2010

Pas de bébés à la consigne!

Le décret Murano vise a diminuer le personnel d'encadrement et à utiliser des agents non qualifiés pour les crèches transformées en "consigne à bébés".
La secrétaire d’Etat à la Famille semble avoir choisi le déni devant l’ampleur de la mobilisation contre son projet d’assouplissement des règles d’accueil des enfants en crèche et cherche à passer en force.
Mais le bras de fer avec le collectif "Pas de bébés à la consigne" continue.


Alors que 10 000 personnes ont manifesté début avril, entre Port-Royal et le secrétariat d’Etat à la Famille, et que les fermetures de crèches ont été très nombreuses partout en France, Nadine Morano n’a vu qu’un mouvement qui "s’essouffle".
Le collectif "Pas de bébés à la consigne", qui regroupe, notamment la CGT et la FSU et plusieurs associations, reste mobilisé et reçoit le soutien des parents de plus en plus inquiets devant la détérioration prévisible des conditions d'accueil des bambins et l'abandon du rôle pédagogique de cette école de la petite enfance".
Concrètement, ce décret ferait en fait passer de 50 % à 40 % le seuil minimal obligatoire de personnel qualifié dans les crèches.
Pour les professionnels, cela veut dire moins d’adultes auprès des enfants. Ils évoquent, à ce propos, des risques de sécurité. La grogne se concentre sur deux points du texte. Les personnels s’inquiètent d’une possible augmentation du nombre d’enfants par encadrant.
Actuellement, il est d’un adulte pour cinq bébés ou d’un adulte pour huit enfants si ces derniers sont en âge de marcher. Le décret a été conçu pour permettre aux crèches d’accueillir ponctuellement plus d’enfants...
Le nombre d’enfants en surnombre que pourront accueillir les crèches va passer de 10 à 20 %, mais uniquement de façon ponctuelle. Pour toutes ces raisons, les deux syndicats demandent à nouveau le retrait du décret de Nadine Morano.

A cela s’ajoutent :
- la loi votée récemment en première lecture par le Sénat nommée « création des maisons des assistantes maternelles » qui en réalité seront des « crèches low-cost », sans règle de fonctionnement et exposant les professionnel(le)s à de graves problèmes de responsabilité.

- la transposition de la directive européenne « services » (ex-Bolkenstein) dans le droit français, lié au Traité de Lisbonne UMP-PS-Verts qui vise à inclure le secteur de l’accueil des jeunes enfants dans le champ concurrentiel et ouvrirait la porte à la déréglementation totale de l’accueil collectif et à la suppression des subventions publiques aux établissements.

Devant un mouvement qui ne se dément pas, Nadine Morano donne tous les signes d’un passage en force. Elle a répété qu’elle ne modifierait pas le décret, qui permettra d’augmenter ponctuellement les capacités d’accueil des crèches et de réduire le nombre de personnels diplômés (auxiliaire de puériculture, éducateur de jeunes enfants...) au profit de personnels moins qualifiés, comme les titulaires de CAP Petite enfance.

Le bras de fer risque de continuer au dessus des berceaux car le collectif de professionnels, de syndicats et d’associations "Pas de bébé à la consigne !" restera mobilisé jusqu’au retrait du décret".

mercredi 14 avril 2010

Retraites - premières réactions aux chiffrages du COR :


Sondages après sondages, une majorité de Françaises et des Français témoigne de leur très vive préoccupation pour l’avenir des retraites et leur attachement à un départ à 60 ans.

Alors que les prévisions financières du COR (Conseil d’Orientations des Retraites) pour l’horizon 2050 seront officiellement rendues publiques mercredi 14 avril, les premiers chiffres dévoilés aujourd’hui alimentent une première opération d’instrumentalisation et de manipulation.

Sur fond de valses de milliards d’euros, l’objectif poursuivi est double. D’abord assommer l’opinion publique sur une prétendue impossibilité pour continuer à financer les retraites, puis imposer d’emblée un enfumage du débat interdisant qu’il ne puisse rebondir sur la question décisive des nouvelles ressources de financement pour consolider notre système par répartition.

Déjà, la patronne du Medef en demande davantage, invitant à un effort supplémentaire dans le catastrophisme. Le casting d’un mauvais film pour de mauvais coups se met en place.

L’avenir des retraites mérite un débat sérieux, posant les enjeux de civilisation, le choix de société que nous voulons et les moyens financiers pour répondre aux besoins sociaux.

Le PCF, à l’égal de ce qui a été fait en 2005 lors de la campagne référendaire, invite à un très large débat, de qualité, avec les forces syndicales, les associations, les partis de gauche, créant les conditions d’une mobilisation populaire sur l’avenir des retraites. Les semaines à venir seront décisives.

Olivier Dartigolles
Porte-parole du PCF ,animateur du collectif de campagne « retraites » du PCF.

Paris, le 13 avril 2010.

Entretien avec Pierre Laurent -« Le débat des retraites est un enjeu majeur »

Au moment où s’ouvre le dossier des retraites, Pierre Laurent, coordinateur national du PCF, estime que le Front de gauche doit « se déployer sur le terrain social » pour faire reculer le gouvernement.

L’Humanité : Où en est le « Front de gauche d’action et de projets » que vous proposez, au moment où s’ouvre le dossier de la réforme des retraites  ?

Pierre Laurent : Le débat sur les retraites est un choix de société majeur. Quoi qu’il en dise, Nicolas Sarkozy envisage de passer en force. On voit en ce moment comment il refuse toute négociation avec les cheminots en lutte. Il faut donc s’appuyer sur le rapport de forces nouveau sorti des élections régionales. Pour la première fois depuis 2007, la droite est réellement sonnée. Cela ouvre des opportunités nouvelles pour faire reculer le gouvernement. Déployer la stratégie du Front de gauche sur le terrain social en rassemblant sur des alternatives est pour l’heure la priorité. Nous devons notamment réussir un très grand 1er mai social et politique.

L’Humanité : Mais n’est-on pas encore loin d’un front majoritaire à gauche sur les alternatives à proposer  ?

Pierre Laurent : C’est pour cette raison que nous appelons à une nouvelle phase du Front de gauche qui fasse émerger les grands repères d’une alternative politique, qui permette aux acteurs des mobilisations sociales d’en être partie prenante, qui permette aussi un réengagement populaire dans la politique. Nous entrons dans une nouvelle séquence dominée par deux questions  : battre Sarkozy, et se donner les moyens d’ouvrir une nouvelle ère politique. Ça commence maintenant.

L’Humanité : Des impatiences s’expriment dans le Front de gauche sur la désignation d’un candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon voulant « obliger les communistes à trancher 
à leur congrès »…

Pierre Laurent : Il ne s’agit pas de ralentir la cadence, mais de savoir par quoi on commence. Nous pensons que nous devons commencer par travailler à élargir le nombre de celles et ceux qui s’engagent dans le Front de gauche, et par mener un gigantesque travail sur le projet dont devra se doter une nouvelle majorité. Le temps viendra de savoir qui devra porter ce projet à la présidentielle. Lors de son congrès de juin, le PCF va approfondir ce débat. Le rassemblement sera fort s’il est construit autour d’un projet partagé, pas s’il est conçu comme un ralliement à tel ou tel candidat.

L’Humanité : Des membres du PCF 
ont annoncé leur départ 
du parti ou de sa direction, 
lui reprochant de rester 
dans une stratégie « étriquée » de « cartel » d’organisations. Qu’en pensez-vous  ?

Pierre Laurent : Le débat sur les prolongements à donner au Front de gauche est normal. Les étapes franchies sont précieuses et très prometteuses. En même temps, je pense moi-même que nous devons en dépasser certaines limites pour ne pas en rester, justement, à un cartel, qui n’a jamais été sa vocation. Le congrès de juin du PCF doit permettre de procéder à cette évaluation collective et de prendre les initiatives pour de nouveaux déploiements. Nous devons pour les mêmes raisons accélérer les transformations du PCF que nous avons décidées, et notre congrès de juin doit en donner le signal fort. Je dis aux camarades qui sont tentés par le départ  : votre place est dans ce débat. Ce n’est pas le moment de nous quitter. Je note d’ailleurs qu’au même moment beaucoup d’autres nous rejoignent ou reviennent parce qu’ils ont envie de s’engager avec nous.

Entretien réalisé par Sébastien Crépel- L’Humanité du 12 avril 2010

lundi 12 avril 2010

LE PRESIDENT DE L’OPH DANS LES PAS DE MADAME BOUTIN


C’est avec gravité, que nous avons pris connaissance du courrier adressé à tous les locataires par le président de l’OPH pour tenter de justifier sa décision d’appliquer le surloyer.

Nombreux sont celles et ceux qui se disent heurtés par les propos tenus et les pratiques les accompagnant. Nous partageons leur sentiment. On est en droit d’attendre autre chose d’un élu se réclamant des valeurs de gauche.

Plutôt que d’assumer sa totale responsabilité, le président de l’OPH préfère la faire porter aux représentants des locataires, en utilisant une fois de plus l’argument éculé du conventionnement. Quant aux locataires concernés ils ne seraient que des "coupables" ou des "privilégiés" ».

A la lecture de ce courrier on pourrait penser que les locataires payant le surloyer déclareraient des revenus allant de 120 000 à 450 000 euros.

Soyons clairs : Si de tels cas devaient exister, le devoir du premier responsable de l’OPH, serait de convoquer ces familles et de leur demander d’acquérir un appartement dans les plus brefs délais.

Nous croyons donc nécessaire de rétablir la vérité.

  • Un couple dont les revenus s’élèvent à 39000 euros par an paie le surloyer.
  • Un couple dont la femme est infirmière et l’époux fonctionnaire territorial paie le surloyer.
  • Une enseignante à la retraite dont l’époux est ouvrier paie le surloyer.
  • Avec l’abaissement des plafonds, plus de la moitié des locataires assujettis au surloyer, le paient pour la première fois cette année.

Ne nous y trompons pas, si la direction de l’OPH devait persister dans sa logique actuelle, leur nombre ferait un bond considérable dans les deux prochaines années.

Par ailleurs, divulguer le nombre de locataires s’acquittant du surloyer dans chaque cité, c’est se placer sur un terrain qui peut conduire à de dangereuses dérives.

Demain va-t-on rendre public le nombre de locataires qui dans telle ou telle cité ne peuvent pas payer leur loyer ?

Ecrire "Dans la majorité des cas, les familles concernées par le surloyer sur la ville occupent de grands logements en sous occupation", c’est mettre ses pas dans ceux de la droite et de madame Boutin. C’est cet argument que cette dernière utilisait afin que soient prises toutes les dispositions pour que ces familles « quittent » leur appartement.
Peu importe, s’ils y habitent depuis des décennies, s’ils y ont élevé leurs enfants, si leur vie et leur histoire sont intimement liées à celle de la cité.

La méthode est bien connue. Elle est habituellement l’apanage des tenants de l’ordre établi : Jouer la division, opposer entre elles les victimes de la politique de la droite.

Ne tombons pas dans ce piège. Ce n’est pas en opposant l’inclus et l’exclu, le salarié au demandeur d’emploi, les jeunes aux retraités, le salarié du public à celui du privé, le locataire au demandeur de logement que nous pouvons espérer une vie meilleure et plus humaine.
Ce dont nous avons besoin, c’est davantage de solidarité, de mise en commun, de rassemblement, notamment pour s’opposer aux expulsions, à l’augmentation des loyers et des charges, au surloyer et pour obtenir les moyens permettant la construction de logements sociaux en plus grand nombre.

Après la cinglante défaite de la droite aux élections régionales, nos concitoyens attendent de la gauche qu’on les défende. Ils attendent de la gauche des propositions pour vivre mieux, pour redevenir maîtres de leur vie, pour pouvoir se projeter dans un avenir commun de progrès social et écologique.

Ils attendent de la gauche des arguments clairs pour se défendre et maîtriser la construction inédite d’une perspective commune victorieuse, une perspective de la réussite pour le plus grand nombre.

C’est à cela que les communistes entendent apporter leur contribution.

Retraites : Pas touche à l’avenir ! (tract)

Le COR (Conseil d’Orientation des Retraites, composé d’experts, de politiques et de syndicalistes) livrera ses préconisations mercredi 14 avril à midi lors d’une Conférence de presse. La seule réunion plénière de ce Conseil aura lieu le matin même, le volumineux rapport sera remis, pour lecture, la veille au soir ! Dès lors une question se pose avec évidence : qui étudie, qui travaille, qui décide ?

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

dimanche 11 avril 2010

Mieux vivre à Romainville: déclaration des élus communistes

MIEUX VIVRE A ROMAINVILLE
Edité par la section et les élus communistes

CLIQUEZ ICI

vendredi 9 avril 2010

Grand Paris, non au coup de force du gouvernement et de la droite !

Le débat qui s’ouvre au Sénat sur le projet de loi du Grand Paris est un véritable coup de force du gouvernement.

Envers et contre tout, il veut imposer le Grand Paris. Rappelons ici que l’UMP en Île-de-France en avait fait un thème majeur de la campagne des régionales et qu’elle a été battue ! Ainsi, la droite bafoue le vote des Franciliens des 14 et 21mars derniers et la majorité de gauche qu’ils ont élue au conseil régional d’île-de-France.

Sur le fond, ce projet initié par le président de la République s’inscrit dans un ensemble plus vaste de réformes qui dessinent le projet de la droite pour la France : un projet qui organise le démantèlement des services publics, qui sacralise la compétition entre les Hommes et les territoires et qui met les politiques publiques sous la tutelle du Traité de Lisbonne, largement rejeté par les Français.

Les parlementaires communistes poursuivent depuis plusieurs mois leur bataille contre ces projets et haussent le ton à l’occasion du passage en force du projet de loi sur le "Grand Paris".

Nous publions ici l’intervention générale d’Eliane Assassi au nom des Sénateurs communistes sur ce texte dangereux pour les franciliens et pour l’avenir de la métropole francilienne.

jeudi 8 avril 2010

Qui veut la peau du Salon du livre et de la presse jeunesse ?

Suite à la pétition lancé par l’équipe du Salon du livre et de la presse jeunesse et mise en ligne ici, la semaine dernière, nous publions cet article très intéressant paru dans l’Humanité.

Si vous n’avez pas encore signé la pétition, vous pouvez le faire ici

Le conseil général de Seine-Saint-Denis vient d’annoncer qu’il envisageait d’amputer de 80% la subvention accordée au Salon. Face à cette mesure couperet, auteurs, illustrateurs, éditeurs, bibliothécaires, enseignants et lecteurs se mobilisent.
Le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine Saint-Denis, la plus importante manifestation de ce type en Europe, est aujourd’hui menacé. Et par qui ? Par son « coproducteur » et principal financeur, le conseil général de Seine-Saint-Denis.

Au mois de février l’équipe organisatrice faisait part de son inquiétude, le conseil général envisageant de réduire de façon « drastique » sa subvention au Salon. Effectivement, il n’y allait pas de main morte : au lieu du 1,6 million prévu, déjà en réduction de 200 000 euros par rapport à 2008, la subvention départementale passerait à 600 000 (voire 400 000 euros), soit une baisse de 1 à 1,2 million d’euros. En bref, cela reviendrait à l’amputer de 80 % par rapport à son montant de 2009.

Principale raison invoquée : le mauvais état des finances du département. En cause, la suppression de la taxe professionnelle qui grève de manière conséquente le budget ; la compensation insuffisante de charges de l’État transférées aux collectivités territoriales dont le manque à gagner prévu est énorme ; l’augmentation des charges contraintes, comme l’aide sociale. Une situation financière qui pèse sur l’ensemble des dépenses et qui n’épargne aucun département. En Seine-Saint-Denis, cette situation a provoqué ces derniers mois une mobilisation de grande ampleur de tous les acteurs de la culture, par pétition interposée, relayée par les élus de gauche de Seine-Saint-Denis et en particulier du président du département, le socialiste Claude Bartolone. Le conseil général va voter demain un budget en déséquilibre, pour dénoncer ces pratiques étatiques, d’ailleurs sanctionnées par le Conseil d’État, qui asphyxient les budgets des collectivités territoriales.

Aussi la surprise est-elle de taille quand, après tant d’agitation de la part des autorités départementales, la proposition de réduction du budget de la culture (environs 2 millions d’euros) concerne — pour l’essentiel — le Salon du livre et de la presse jeunesse. Et, surtout, Livres au trésor, association qui œuvre en parallèle et en osmose avec le Salon, et dont l’action à long terme et de proximité par l’entremise de partenaires essentiels — l’Éducation nationale mais aussi des bibliothécaires, des documentaristes de l’ensemble des villes du département — assure un maillage territorial unique, précieux et audacieux sur ces questions fondamentales de la lecture et du livre dans un des départements les plus pauvres du pays. Á elles deux, elles ont le redoutable honneur de concentrer 60 à 70 % des réductions envisagées.

Tactique politique ?

Quelle mouche a donc piqué M. Bartolone et ses conseillers ? Sans chercher à plonger dans les arrière-pensées des responsables départementaux, on peut comprendre que concentrer le tir sur le Salon, emblème de l’alliance entre action culturelle et action sociale, c’était, au minimum, s’attaquer à un symbole tellement fort que cela obligerait tous les intervenants à bouger. Ceci pourrait expliquer la communication paradoxale du conseil général, qui n’hésite pas à en rajouter sur le thème « Le Salon risque de disparaître ». Un tel positionnement repose sur une double ambiguïté. Apparaître comme le premier défenseur des victimes de ses propres décisions, et renvoyer toutes les responsabilités au niveau du gouvernement. D’autre part, la décision de « cibler » une manifestation aussi connue que le Salon permet aussi de renvoyer la balle dans le camp des autres partenaires, région Île-de-France, Ville de Paris et accessoirement ministère de la Culture. Mais ce qui relève de la tactique politique ne tient plus quand on sait que le budget de la culture du département atteint à peine 1 % du budget total et que de telles « économies » ne rééquilibreront en rien son déficit. On peut alors s’interroger sur de tels choix qui visent à grignoter sur les finances de la culture quand, justement, en temps de crise économique, sociale et morale, elle devrait être préservée de cette logique comptable.

Du côté du Salon, on rappelle, à juste titre, que la manifestation en tant que salon d’éditeurs « ordinaire », n’est nullement compromise. Cette composante est en effet autofinancée par les locations de stands aux éditeurs, comme c’est le cas pour le Salon du livre de Paris. Ce qui est compromis, en revanche, c’est toute l’action culturelle et sociale en amont et pendant le Salon, en direction des publics défavorisés. C’est ce qui fait l’âme du Salon, son caractère unique. C’est ce qui le distingue des autres Salons dont la logique économique prime sur la logique d’accompagnement et d’initiation des publics aux livres et à la lecture. Sans cela, il ne serait plus le rendez-vous spécifique qu’il a toujours été, et que soutiennent tous les auteurs, illustrateurs et éditeurs jeunesse dont le nombre, comme en témoigne la liste des signataires de la pétition sur Internet, ne cesse de croître. C’est à ce Salon-là qu’on veut couper les ailes.

Alain Nicolas et Marie-José Sirach – L’Humanité

mercredi 7 avril 2010

Communiqué du PCF93 : Sanofi-Aventis gave ses actionnaires... en jouant avec nos emplois et notre santé

Le groupe Sanofi-Aventis vient d’annoncer un nouveau plan de restructuration des ses activités en France, comprenant notamment la fermeture de production de Romainville à la fin 2013.

Championne des profits réalisés parmi les entreprises du CAC 40 en 2009 avec 8,4 milliards d’euros de bénéfices, la société invoque une restructuration de ses activités, pour les réorienter "vers les biotechnologies et la production de vaccins, et anticiper les baisses de production consécutives à la chute des brevets de plusieurs médicaments majeurs issus de la chimie de synthèse".

La réalité, c’est que le groupe Sanofi-Aventis est engagé dans un plan de 2 milliards d’euros d’économies supplémentaires.


Une stratégie payante pour alimenter les appétits des actionnaires comme le prouve le bilan des dernières années :

• De 2003 à 2008, le dividende versé pour chaque action a augmenté de plus de 100%

• en 2008, plus de 2,8 milliards d’euros ont été reversés sous forme de dividendes aux actionnaires représentant 40% des profits

• en 2009, les dividendes versés aux actionnaires devraient croitre d’au moins 10% et dépasser les 3 milliards €, selon les prévisions de la direction.

Mais cette stratégie est coûteuse en emplois et mortifère pour les productions utiles à la société, comme en témoignent :

• la suppression de plus de 3000 postes sur la période 2009-2010, dont 1300 en recherche et développement

• la fermeture de quatre sites et la vente d’un cinquième

• l’abandon progressif de la recherche interne et son externalisation, au nom de la rentabilité financière vers des laboratoires publics et des petites ou moyennes entreprises de biotechnologie. Avec ses nouvelles annonces, la Direction du groupe confirme le sacrifice du potentiel de recherche chimique et par voie de conséquence du développement et de la production chimique interne au nom d’une diversification dans la santé qui ne vise qu’à accéder aux marchés les plus rentables.

La fermeture annoncée du Centre de Production de Romainville et la suppression de ses 220 emplois confirment cette stratégie suicidaire pour le développement de productions utiles aux populations, pour l’emploi et pour les territoires.

Les décisions des "stratèges de la finance" mettent ainsi en cause le potentiel industriel de notre pays, ses emplois, avec la complicité du gouvernement de droite !

L’urgence est à la mobilisation des salariés, des élus et de la population pour sauver le site de Romainville !

Sanofi-Aventis doit cesser de gaver ses actionnaires et investir dans le développement de la recherche et la création d’emplois. Le gouvernement doit s’opposer à la mise en pièce de notre potentiel productif.

C’est vital pour l’emploi et pour l’avenir de notre industrie !

C’est primordial pour l’activité industrielle en Seine-Saint-Denis et ses retombées en terme d’emplois et de ressources fiscales pour les collectivités !

Les communistes de Seine-Saint-Denis, leurs élus, seront ainsi aux côtés des salariés du site de Romainville dans la lutte qu’ils entendent conduire avec leurs organisations syndicales, pour promouvoir l’ambition, tant pour la Seine-Saint-Denis et que pour l’ensemble de notre société, d’une politique industrielle fondée sur la réponse aux besoins humains et la création d’emplois.

Déclaration de Sofia Dauvergne - Conseil Municipal du mercredi 31 mars 2010

Vote du Budget 2010
Conseil Municipal du mercredi 31 mars 2010

Déclaration de Sofia Dauvergne
Conseillère Municipale, Présidente du groupe des élus communistes



Ce soir, nous allons délibérer sur le budget primitif 2010, de notre ville.
Un budget qui, comme signifié dans la note, est conforme aux orientations budgétaires dictées par la majorité municipale lors de la dernière séance du conseil.
L’absence de moyen pour préparer dans de bonne condition le débat de ce soir, notre exclusion de la communauté d’agglomération, et des choix budgétaires et politiques qui en découlent sur la gestion de notre ville, m’amène au nom des élus communistes à vous faire part des raisons qui ne nous permettent pas d’approuver ce budget.
Tout d’abord, je tiens à saluer le travail des employés communaux qui dans un contexte difficile, œuvrent chaque jour à faire vivre le service public et répondent ainsi aux mieux aux habitants de notre ville.
L’élaboration d’un budget et ses choix politiques ont des conséquences importantes sur le quotidien des gens et l’avenir de la ville.
Et c’est en cela, que nous ne pouvons pas nous taire face aux décisions prises par vos amis, Mme Labbez et M. Jacquot, car vous ne pouvez pas vous exonérer de vos responsabilités :
Votre soutient d’abord, indéfectible au gouvernement et à sa politique, celle qui fait tant de mal à la population et en particulier à celle qui souffre et qui vit en nombre dans notre commune.
Chaque chômeur de notre ville, chaque salarié qui perd son emploi vous dit quotidiennement, merci.
Vous aviez promis le Paradis en 2007, en 2009 nous vivons l’enfer. Vous aviez dit que l’on pouvait moraliser le capitalisme et ce sont 35 milliards de dividendes qui seront versés cette année aux actionnaires du CAC 40, sans compter les milliards pour les Traders.
Avec Nicolas Sarkozy et son gouvernement ce sont toujours les mêmes qui payent et toujours les mêmes qui s’enrichissent en dormant.
Ensuite, La réforme territoriale que vous soutenez et qui constitue un hold-up démocratique et financier remettant en cause l’emploi public, le service public et menaçant ainsi les espaces d’élaboration démocratique que sont les collectivités locales.
De plus, votre stratégie de nous asphyxier financièrement par la non-compensation des transferts, la baisse des dotations, la remise en cause des libertés publiques et la suppression de la taxe professionnelle. Cette dernière est remplacée par « une contribution économique territoriale », représentant un allègement considérable de charges pour les entreprises.
Je vous rappelle, le cadeau fiscal consenti à celles-ci s’élève aujourd’hui à plus de 12 milliards d’euros.
A terme, les impôts locaux reposeront à 25% sur les entreprises et à 75% sur les ménages. La dotation de l’Etat sera conditionnée davantage à la réduction des dépenses publiques.
On ne peut pas continuer à avoir pour seul choix d’augmenter les impôts ou de réduire les services rendus à la population !
Ainsi, nous appelons à une large mobilisation et à ce que soient menés des actions pour la défense de l’autonomie communale, pour une vraie réforme de la fiscalité locale assurant aux communes les ressources nécessaires afin de répondre aux mieux aux besoins de tous les romainvillois.
Et pourquoi pas, comme en 2005, exiger un référendum national et le dernier mot au peuple français.
De même, en voulant limiter l’action du Conseil Régional et celle du Conseil Général par la suppression de la clause de compétence générale, l’État condamne des pans entiers de l’action du Département et de la Région.
Je pense d’abord à la culture, aux sports et plus largement à la vie associative ; autant de secteurs qui participent au vivre ensemble.
Comme beaucoup d’élus de gauche et avec le monde culturel et associatif, nous disons NON à ce recul du service public et OUI à une nouvelle étape de la décentralisation garante de la démocratie et des solidarités locales.
Cette politique de l’argent roi et d’abandon de la solidarité nationale que nous impose la droite au pouvoir dont les choix sont dictés par la volonté du MEDEF ont des conséquences incalculables sur les conditions de vie de chacun d’entre nous, en privant surtout les personnes les plus fragiles des moyens pour vivre.
En désespérant les classes moyennes, celles qui paient tout plein pot et qui elles ne peuvent pas délocaliser leurs impôts, celles qui voudraient bien mais qui ne peut accéder à la propriété, celle à qui on demande de payer le surloyer dans le logement social.
Face à cette situation catastrophique, la gauche doit faire de ses politiques locales un barrage à la régression sociale et ouvrir de nouveaux espoirs.
Le budget de notre ville ne doit pas tourner le dos aux attentes qui s’expriment et doit répondre aux exigences sociales et démocratiques à venir :
En effet les derniers résultats électoraux le montrent, les romainvillois dans leur diversité ont fait savoir leur aspiration à plus de justice sociale, à plus d'attention sur leurs problèmes quotidiens, à la prise en compte de leur environnement et à plus de démocratie.
Sarkozy a décidé de ne pas entendre, ne faisons pas de même.
Le budget qui nous est présenté ce soir par la majorité municipale est, en effet, dans la droite ligne des précédents.
On continue de poursuivre un autofinancement qui favorise le tout investissement au détriment des services à la population.
On baisse la subvention à la caisse des écoles et la part des subventions aux associations ne bouge pas.
On poursuit et on augmente la vente du patrimoine qui pour cette année s’élève à 5, 7 millions d’euros. Ce choix n’a favorisé jusqu’à maintenant que les promoteurs, au détriment du logement social ou des services publics.
De plus les Romainvillois connaîtront, encore cette année, une augmentation tarifaire des prestations municipales de 2%, très au dessus de l'inflation. Ce qui aggrave davantage l’accès à tous aux services.
La priorité doit être donnée à l’enfance et à la jeunesse pour favoriser la réussite éducative pour tous les enfants et stopper les augmentations des tarifs.
La priorité doit être donnée à une véritable politique locale de solidarité et au réexamen de l'application du quotient familial,
La priorité doit être donnée au logement pour tous et cesser l’augmentation des loyers,
La priorité doit être donnée au développement d’un service public territorial moderne de qualité,
La priorité doit être donnée au développement de la démocratie locale, revaloriser et soutenir la vie associative locale sportive, culturelle, éducative…
Le budget de notre ville doit être un budget de résistance et d’action, un budget de gauche qui permette d’accompagner et de soutenir chacun des habitants.
Parce que nous avons, populations et salariés, des intérêts convergents, nous devons être aux cotés des actions qu’ils développent, nous devons savoir dans la diversité de nos opinions nous mobiliser, pour la justice sociale, la défense des emplois, la démocratie.
Il est prioritaire et urgent que Romainville s’engage dans les mobilisations en cours contre le bouclier fiscal, contre la loi Boutin et pour une réforme progressiste des collectivités territoriales.
Pour les élus communiste, A n’en pas douter, l’année 2010 sera placée sous le signe de la combativité.
Nous poursuivrons dans notre démarche d’élus constructifs pour le bien être de notre population et le développement de notre ville.

lundi 5 avril 2010

Sanofi Aventis, votre santé en danger






Romainville

Sanofi Aventis
Votre santé en danger

Pour chacun et chacune, la santé n’est pas une marchandise à mettre entre les mains des financiers. N’est-ce pas le bien le plus précieux pour tous et toutes ?

C’est pourtant sur ce besoin universel que s’appuie Sanofi Aventis pour accumuler 8,4 milliards de profits en 2009, et rémunérer le patron 7.9 millions d’€ par an, soit 400 fois le salaire moyen net en France.

L’argent ne manque pas.au premier du CAC 40.

Pour autant, les dirigeants décident de supprimer 220 emplois du Centre de Production de Romainville qui fabrique la vitamine B12 et concourt à la production de corticostéroïdes, en coopération avec d’autres sites, dont Vertolaye dans le Puy de Dôme.

Cette décision intervient après la fermeture du Centre de Recherche & Développement de Romainville, détruisant 1200 emplois dans notre ville.

S’y ajoute l’affaiblissement du potentiel de recherche en France sur les anti-infectieux, avec l’appropriation des travaux de Novexel par Astra Zeneca, groupe anglo-suédois, et le licenciement de 48 salarié(e)s, alors que, dans le cadre du développement du Parc Biocitech, cette société a perçu des financements publics du Département [150 000 €], de la Région [438 300 €].

ZAC de l’Horloge : remettons les pendules à l’heure !

Pour Romainville, ces deux phénomènes conjugués signifieraient

- un coup d’arrêt à la revitalisation de la zone des Bas Pays
- une mise en difficulté des finances communales
- une dépendance de la France en matière de recherche et de maîtrise thérapeutique

Pour notre santé, exigeons le contrôle de l’utilisation des fonds publics, par les salariés, les citoyens, les collectivités territoriales

La santé n’est pas une marchandise
Notre santé n’est pas à vendre

samedi 3 avril 2010

Non à la réforme des collectivités territoriales - Pour le respect de la parité

Féministes : militantes politiques, associatives, syndicalistes, élues, nous sommes inquiètes des atteintes grandissantes contre les droits des femmes.

Ainsi, de réformes gouvernementales en réformes gouvernementales, précarité, chômage, et pauvreté se conjuguent de plus en plus au féminin.

Le système de santé et de protection sociale vole en éclat, entraînant de nombreuses fermetures d’établissements hospitaliers publics, de maternités, de centres IVG, sans compter toutes les menaces contre les services publics en général ayant des conséquences lourdes sur la vie des femmes.

A cela s’ajoute un déni démocratique : la réforme des collectivités territoriales qui remet en cause les fondements mêmes de la République.

Pour parfaire le tout, la proposition du mode de scrutin des conseillers territoriaux, contraire à la constitution sur bien des aspects, est une véritable provocation contre l’égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités électives, condition indispensable à l’exercice de la démocratie.

Une grande démocratie comme la France, va-t-elle continuer à se distinguer en renonçant aux moyens à mettre en œuvre pour l’application d’une réelle parité après avoir mis des décennies à accorder le droit de vote aux femmes ?

En effet, ces conseillers seraient élus au scrutin majoritaire à un tour pour 80% d’entre eux et par une représentation proportionnelle tronquée pour les 20% restants.

Ce serait un coup terrible contre le pluralisme politique et une régression sans précédent de la parité entre les femmes et les hommes remettant en cause l’article 1 de la constitution française qui stipule « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales ».

Ce projet, s’il devait aboutir, aurait pour conséquence d’exclure les femmes des responsabilités départementales et régionales et remettrait en question la parité des exécutifs régionaux pourtant garantie par la loi de janvier 2007.

Nous refusons qu’il n’y ait que 19,3% de femmes pour 80,7% d’hommes parmi les conseillers territoriaux en 2014, selon des projections réalisées par l’observatoire de la parité entre les hommes et les femmes.

Avec de nombreuses militantes pour le droit à l’égalité des femmes et des hommes, nous nous sommes rassemblées le 12 novembre dernier à la Courneuve en tenant un atelier intitulé « L’égalité, ce n’est pas sorcier ».

Nous nous sommes élevées contre les dangers d’une telle loi qui a pour objectif de casser les lieux institutionnels et démocratiques dont le pays a besoin, et nous avons fait circuler un appel en ce sens dans les réseaux féministes.

Aujourd’hui, il faut amplifier cette mobilisation, car pour nous toutes, la parité politique est un droit chèrement acquis et non encore abouti que nous ne laisserons pas ainsi dépecé. Ensemble, nous avons obtenu le vote d’une loi contre les violences faites aux femmes.

Ensemble, rejetons la réforme des collectivités territoriales, refusons le nouveau mode de scrutin pour les futures régionales. Ensemble, faisons front pour empêcher une telle régression.

Premières signataires :

Marie George Buffet, députée, secrétaire nationale du PCF, Laurence Cohen Conseillère Régionale IDF Responsable nationale « Droits des femmes/féminismes », Nicole Borvo sénatrice, Brigitte Gonthier-Maurin sénatrice, Brigitte Dionnet responsable nationale du PCF, parité, Collette Mô, commission « Droits des femmes/féminisme », Christine Mendelsohn, responsable du Parti de la Gauche européenne et plusieurs responsables nationaux du PCF, conseillers et conseillères régionaux : Lilyane Annequin-Viard, Amandime Carrazoni, Isabelle de Almeida, Cécile Dumas, Martine Gayraud, Karine Jarry, Danielle Lebail, Béatrice Lejarre, Jérôme Marcuccini, Annie Mazet, Martine Perez, Véronique Sandoval Francine Valeyre, Patrice Voir. Christiane Martin, Claudette Breysse , Monique Dental Rupture, Martine Noël CADAC, Nicole Savy LDH,

vendredi 2 avril 2010

Bouclier fiscal : en finir avec une mesure injuste

La droite et sa politique ont été lourdement sanctionnées lors des élections régionales.

Pourtant, elle est restée sourde aux revendications des urnes et de la rue. Nicolas Sarkozy n’en a tiré à ce jour aucun enseignement et a affirmé vouloir maintenir le cap de sa politique.

Il semble qu’aujourd’hui, au sein même de sa majorité, les doutes et les interrogations se multiplient notamment sur le bouclier fiscal.

Le PCF n’a cessé de demander la suppression de ce dispositif fiscal particulièrement injuste profitant aux plus riches. Chaque année, l’administration reverse une moyenne de 368 000 euros aux contribuables les plus riches soit l’équivalent de 30 années de SMIC.

Dans un contexte de crise économique qui entraine chômage, baisse des salaires et du pouvoir d’achat, il est impératif de mettre fin à cette mesure injuste.

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF
Paris, le 31 mars 2010.

jeudi 1 avril 2010

POUR UNE VERITABLE POLITIQUE DU LOGEMENT SOCIAL A ROMAINVILLE

Jacques CHAMPION applique la loi BOUTIN sur le surloyer, il écrivait pourtant :

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Non, l’application du surloyer n’est pas une fatalité:

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Le surloyer ne règle rien face aux enjeux du logement social:

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Il faut une autre politique nationale:

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Localement il faut construire de nouveaux logements sociaux et ne pas seulement reconstruire ceux détruits.
Les terrains existent, ils sont en train d’être vendus.


On peut réellement se poser la question, pourquoi l’OPH applique avec un tel zèle la loi Boutin?

Le Salon du livre et de la presse jeunesse en danger !

L’équipe du Salon Du livre et de la presse jeunesse nous a fait parvenir cette pétition que nous vous invitons à signer et à faire signer.


Chères amies, chers amis,

Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis s'apprête à réduire, de façon drastique, la subvention de fonctionnement qu'il alloue à notre association et appelle nos autres partenaires à réévaluer les leurs.

La qualité et le nombre des médiations littéraires que nous menons, sur le Salon et toute l'année, sont ainsi menacés.

Parce que vous savez combien elles sont essentielles, nous vous invitons à signer la pétition sur notre site :
www.salon-livre-presse-jeunesse.net et à la faire circuler le plus largement possible.

L'équipe du Salon du livre et de la presse jeunesse

Continental : Marie-George Buffet dénonce un reclassement à 137 euros par mois.

Le fabricant de pneumatiques Continental a proposé à ses salariés de l’Usine de Clairoix victime d’un plan social des reclassements au sein du groupe en Tunisie pour 137 euros par mois. Quelle générosité ! Un tel cynisme en dit long sur le mépris de la direction de Continental à l’égard de ses salariés. Pris en flagrant délit de provocation, la direction de Continental tente de se justifier en évoquant l’obligation légale de proposer toutes les offres d’emplois disponibles au sein du groupe. Je voudrais rappeler que le recours à la cruauté mentale ne figure pas dans la loi ! L’État qui a multiplié les fausses promesses et le laisser faire à l’égard de ce patronat-voyou se doit de réagir au plus vite dans cette affaire inadmissible. Les salariés de Continental ont le droit à un emploi qualifié, à des salaires corrects et surtout à un peu plus de respect.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 30 mars 2010


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