LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

vendredi 5 février 2010

Conseil général de la Seine Saint Denis : La CGT refuse une "RGPP version services départementaux"

L'annonce du non remplacement de 250 départs en retraite ainsi que le non renouvellement de 150 contrats en 2010 provoque une vive inquiétude dans les services départementaux. La CGT dénonce "l'agenda social du Président Bartolone" qui se traduit-phénomène sans précédent au Conseil général de Seine Saint Denis- par l'annonce de 400 suppressions d'emplois en 2010 ans le service public. Elle appelle au contraire Claude Bartolone à mettre toute son énergie (et sa communication ) au service de la lutte pour obtenir de l'Etat qu'il règle sa dette au département (60 millions d'euros). Une bataille qui a donné lieu, rappelons le, à une nouvelle initiative des élus communistes, la semaine passée, qui s'étaient rendus à Matignon pour exiger que le premier ministre rembourse à la Seine Saint Denis le coût de toutes les compétences transférées au Département.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CGT :
"Le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis annonce un manque de 100 millions d’euros pour
équilibrer son Budget 2010, du fait des compétences transférées par l’Etat au Département
depuis 2 ans (routes, personnels techniques des collèges, protection de l’enfance, etc). Le
Conseil Général chiffre ainsi à 650 millions d’euros le montant total des transferts de l’Etat
non-compensés à ce jour.
Pour assurer l’équilibre du budget départemental, le Président Claude Bartolone adopte une
politique d’austérité basée sur la restriction des moyens de fonctionnement, et singulièrement
sur la réduction massive de l’emploi public.
Le Président Bartolone a ainsi inscrit à son Agenda social 2010 un programme de 400
suppressions d’emplois, dont le non-renouvellement de contrat de 150 contractuels de
soutien (remplaçants et renforts) et le non-remplacement de 250 départs (retraite,
mutation, etc).
Cette politique ne tient compte ni des conséquences sociales, ni des effets sur la qualité du
service public qu’elle risque d’engendrer.
Qui va assumer les missions ? Qui se soucie du devenir des contractuels remerciés ? Qui se
soucie du gaspillage du savoir-faire, de l’expérience de ces salariés ?
Le Président du Conseil Général qui n’hésite pas à pourfendre les pratiques patronales qui
engendrent de la souffrance au travail, ne semble pas avoir la même attention sur les
conséquences de ces choix en terme de stress et de souffrance sociale pour les salariés du
Conseil Général qui risquent de se retrouver aux chômage, et pour les agents qui vont voir
leurs charges fortement augmenter.
Dénoncer avec force et à juste titre la politique de l’Etat, qui fait des collectivités territoriales
la variable d’ajustement de sa politique national injuste, est insuffisant et inefficace si dans le
même moment ont met en place des mesures qui font payer la facture aux agents
départementaux. Cette situation appelle au contraire des initiatives et des actions fortes pour
exiger et obtenir de l’Etat qu’il restitue les 650 millions d’Euros qu’il doit au département et
ainsi assurer un équilibre budgétaire pérenne.
La CGT exige d’autres choix.
La CGT exige que le recouvrement des sommes dues par l’Etat soit entrepris, que tous les
recours soient engagés.
La CGT exige le renouvellement de tous les contrats et la création de 300 postes de soutien
supplémentaires.
Pour débattre et mobiliser autour de ces enjeux la CGT organise une Assemblée Générale de
tout le personnel le Vendredi 12 Février, de 14h à 16h, Salle des Conférences,
immeuble Picasso à Bobigny, pour l’emploi et le service public."
Bobigny, le 5 Février 2010
Syndicats du Conseil Général de
la Seine-Saint-Denis

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