LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

dimanche 13 décembre 2009

Pour que se concrétise le prolongement de la ligne 11, il faut obtenir la participation financière de l'Etat !

Nous avons pris connaissance de l’approbation par le syndicat des transports d’Ile de France du dossier d’objectifs relatif à la prolongation de la ligne 11 entre la Mairie des Lilas et Rosny Bois Perrier. Avec les habitants de notre ville, les communistes se félicitent de cette avancée qui permet d’entretenir l’espoir. Mais faire vivre l’espérance, c’est surtout faire appel, sans démagogie, à la réflexion, à l’intervention de nos concitoyens. Expliquons-nous.

Qu’était-il écrit dans le journal de Romainville de mars 2007 ? , nous le citons : « Un premier pas d’importance vient aujourd’hui d’être franchi. Dans le nouveau contrat de projet, 10 millions d’euros ont été budgétés pour les études. Ces études devraient s’effectuer jusqu’en 2009…Le démarrage des travaux est prévu en 2010 ». On peut encore lire dans un document édité par la section du parti socialiste de Romainville, en février 2007 : « Le prolongement de la ligne 11 via la place Carnot est sur de bons rails ; La réalisation d’études pré- opérationnelles, inscrites au nouveau contrat de projet Etat Région, rend possible un démarrage des travaux en 2010 ». Le 2 mars 2009, « Le Parisien » y consacre un nouvel article dans lequel on indique : « Le prolongement de la ligne 11 du métro franchit une nouvelle étape. Le dossier d’objectifs et de caractéristiques vient en effet d’être déposé devant le conseil du Syndicat des transports d’Ile de France. Celui-ci doit maintenant se prononcer sur le contenu…Une commission de débat public va bientôt être lancée et courir jusqu'à mi-2010. Le coût des études inscrit au contrat de plan Etat Région a été fixé à 10 millions. Le chantier coûtera autour de 730 millions d’euros. Les travaux pourraient démarrer en 2010». Et voilà qu’aujourd’hui on parle d’un début des travaux en 2013. Annoncer, à la veille de chaque consultation électorale, le début des travaux en s’obstinant à masquer les difficultés n'entraînera, à terme, que résignation et découragement. Les seuls à ne pas y céder sont les promoteurs immobiliers qui en font leurs choux gras. Alors comment identifier ces obstacles ? Pour l’heure, aucun plan de financement n’est établi. Pour une raison extrêmement simple, la « pseudo décentralisation » de l’ère Raffarin est à l’œuvre. L’Etat a opéré un désengagement sans précédent de ses missions en matière de solidarité nationale, de cohésion spatiale et sociale, d’équipement du pays, d’aménagement du territoire et donc de transports. Ainsi, il y a quelques mois, le président du conseil régional a annoncé un plan de mobilisation de 18 milliards d’euros à l’horizon 2020. 12 milliards étant apportés par la Région et les départements et 6 par l’Etat. Non seulement aucune réponse positive n’a été apportée, mais dans le cadre de « leur Grand Paris » Nicolas Sarkozy et son gouvernement lancent une nouvelle ligne de métro automatique, reliant entre eux les seuls pôles d’affaires. Un tel projet ne ferait que renforcer davantage les inégalités sociales et territoriales. La priorité doit être donnée aux projets qui attendent leur réalisation depuis des décennies, au risque de ne pas répondre aux besoins des populations et de perpétuer des territoires de seconde zone. Dans les années 1990, on a parlé en vain du rééquilibrage entre l’Est et l’ouest, il faut aujourd’hui l’imposer. L’Ile de France, mégapole internationale, a besoin d’investissements massifs pour rattraper ses retards et préparer son avenir. Nous créerions de terribles illusions en donnant à penser qu’ils pourront se réaliser avec des financements de la Région et des départements et une participation marginale de l’Etat. Ces dernières années, un seul grand projet a vu le jour, le tramway T3 à Paris, tout simplement parce que c’est la ville de Paris qui en a été le premier financeur à hauteur de 641 millions d’euros, auxquels se sont ajoutés les 286 millions de la Région, les 85 de la RATP et les 50 de l’Etat. Franchement, mis à part les Hauts de Seine et les Yvelines, quel autre département pourrait participer à des financements se situant à un tel niveau ? L’heure n’est donc pas aux annonces intempestives et sans lendemain. Elle est à la mobilisation pour obtenir un réengagement de l'Etat afin que le plan annoncé pour 2020 devienne réalité. Les communistes sont disponibles pour y prendre leur part.

1 Comentário:

bellegarde a dit…

de surcroit l'arrivée d'un métro, alors même que la ville abandonne toute maitrise foncière en vendant les terrains qu'elle possédait à des promoteurs, va renforcer la spéculation. La hausse du foncier qui est déjà particulièrement rapide va encore plus s'emballer et cela renforcera le phénomène de transformation de la population de notre ville. arrivée de catégories supérieures, exclusion des couches populaires

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