LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

vendredi 18 décembre 2009

"La propagande officielle et celles et ceux dont on ne parle pas."

Peut-être avez-vous, comme nous, feuilleté ce qu’on appelle improprement « le journal de Romainville ». Il s’agit davantage du « bulletin de propagande à la gloire de l’équipe municipale. » Aujourd’hui, nous ne parlerons pas de ce qui y est écrit, mais plutôt de celles et ceux qu’on ne retrouve pas, qu’on ignore et qu’on méprise. Nous voulons parler des habitants de notre ville, dans leur diversité.

A Romainville, on fait beaucoup pour les façades, mais derrière il y a des femmes, hommes, des jeunes avec leurs questions, leurs interrogations, leurs difficultés et parfois leurs souffrances. Comment peuvent-ils se reconnaître dans ce « journal officiel », où leur parole est confisquée, au bénéfice d’articles, de déclarations ne laissant aucune place à la moindre critique ? Quelle est la ville de France, où la présence d’un simple courrier des lecteurs dans le journal « d’informations municipales » n’est même pas tolérée ? C’est Romainville.
Avec ce que nos édiles appellent maintenant « la révolution par pneumatique », nous atteignons la caricature. Voilà le sous-titre de l’article: « Explications et débats animés ont marqué l’atelier urbain du 1er décembre »…Le débat était animé, mais les questions des riverains sont résumées en 10 lignes, alors que l’article en compte 90. Pire, une seule interrogation se trouve formulée. Elle concernait le risque de voir les habitants ne pas effectuer le tri. Pour le reste, circulez, il n’y a rien à voir. Alors la messe est-elle dite ? Non. Nous avons appris qu’un collectif, demandant le gel du projet tant qu’une large consultation des habitants n’aurait pas eu lieu se mettait en place. Nous vous appelons à le rejoindre.

Revenons à notre propos initial, sur celles et ceux dont on ne parle pas ou qu’on ignore. A longueur de pages on évoque « la mémoire collective », le « devoir de mémoire », la nécessité « d’éclairer le passé de Romainville ».Et pourtant, pas un mot sur le décès de Léon MERINO, conseiller général de Romainville de 1967 à 1985, premier adjoint au maire, président de L’OPHLM de 1975 à 1983. C’est un homme qui a marqué l’histoire de notre ville et du département. Les plus anciens d’entre nous (il y en a encore) se souviennent de la place qu’il a prise dans l’action pour le droit au logement et la défense de l’emploi. Léon MERINO, n’aura donc pas eu droit à la simple annonce de sa disparition dans le « bulletin officiel. » Quelle petitesse ! Quelle étroitesse d’esprit ! Pardon, nous avions oublié que " l’histoire de Romainville avait commencé un certain mois de mai 1998"

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