LE BLOG DES COMMUNISTES DE ROMAINVILLE

dimanche 8 février 2009

Quand la Guadeloupe dit non à l'exploitation

Un puissant mouvement social et populaire se développe en Guadeloupe. Il surprend par sa durée, sa puissance et son caractère démocratique. Ce mouvement populaire s’élève contre la vie chère, les bas salaires, les retraites et les minima sociaux misérables,les licenciements et le chômage.Celui-ci touche 60.000 personnes soit 30% de la population. 70.000 Guadeloupéens sont au RMI. 25.000 sont en attente d’un logement social depuis plus de 10 ans. La jeunesse se trouve en complet désarroi devant un avenir qui ne lui offre que l’oisiveté ou l’expatriation. Depuis quelques jours le mouvement s’étend à la Martinique.

Le silence de Nicolas SARKOZY sur ces évènements, lors de son interview télévisée, est vécu comme un profond mépris par les Guadeloupéens. Certes, en délocalisant son ministère en Guadeloupe, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer reconnaît la gravité de la crise structurelle qui touche le pays.

Mais il ne suffit pas pour l’Etat Français de tenir des propos apaisants. Il faut qu’il réponde aux légitimes revendications plutôt que de miser sur le pourrissement du mouvement. Et, fait d’autant inquiétant, des renforts de forces de répression venant de France sont arrivées en Guadeloupe.

La satisfaction des revendications portées par quarante-neuf organisations syndicales, politiques, populaires, culturelles et sportives s’inscrirait dans une nouvelle logique économique et sociale apte à combattre véritablement la crise, outre-mer comme en France.Il est urgent que le gouvernement s’engage en ce sens.

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